Tierno Bokar Ecris le nom divin face a ta couche

« Ecris le nom divin face à ta couche de façon qu’il soit le matin, au réveil, la première chose qui s’offre à ta vue.

Au lever, prononce-le avec ferveur et conviction, comme le premier mot sortant de ta bouche et frappant ton oreille.

Le soir à ton coucher, une fois étendu, fixe-le comme le dernier objet entrevu avant de sombrer dans le sommeil.  »

Tierno Bokar (1875-1939) , Le sage de l’Islam, connut la calomnie et la persécution. Ses disciples furent traqués et emprisonnés. Et il dut affronter l’hostilité des siens.
Aux derniers jours de sa vie, il dira aux rares fidèles qui ne l’ont pas abandonné :

« Je vous recommande — et c’est en même temps la dernière prière que j’adresse individuellement et collectivement à tous ceux qui sont avec moi — de ne point maudire ni détester ceux qui m’ont attaqué et ont travaillé à me perdre. Ils n’ont été que les instruments d’une Sagesse et d’une force contre lesquelles je ne saurais m’élever sans blasphème. Où serait le mérite si ma vie s’était écoulée sans connaître d’ennemis ? »

Tierno Bokar (Terre et Ciel, entretiens de Théodore Monod Actes Sud p. 205),
Ce fut le naturaliste Théodore Monod qui l’un des premiers révéla la vie et l’enseignement de cet homme humble et extraordinaire.

Au début du XXe siècle, au cœur de l’Afrique, au Mali, la lumière de Dieu a brillé sur un homme : Tierno Bokar, que l’on appelait le Sage de Bandiagara. Cheikh de la confrérie soufie Tidjaniya, il fut une pure et haute figure non seulement de l’islam en Afrique noire, mais de la spiritualité universelle.

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