Deux choses aident , imitation de Jésus-Christ

La fermeté de notre résolution est à la mesure de notre progrès ; et une grande diligence est nécessaire à celui qui veut avancer.

 Si celui qui forme les résolutions les plus fortes se relâche souvent, que sera-ce de celui qui n’en prend que de faibles ?

 Toutefois, nous abandonnons nos résolutions de diverses manières et la moindre omission dans nos exercices a presque toujours quelques suites fâcheuses. (..)

Si nous abandonnons (nos exercices) sans sujet, par ennui ou par négligence, c’est une faute grave qui nous sera funeste.

 Faisons tous nos efforts, et nous tomberons encore aisément en beaucoup de fautes.

 On doit cependant toujours se proposer quelque chose de fixe, surtout à l’égard de ce qui forme le plus grand obstacle à notre avancement. (..) 

Ne  pouvez-vous continuellement vous recueillir, recueillez-vous au moins de temps en temps, au moins une fois le jour, le matin ou le soir.

 Le matin, formez vos résolutions ; le soir examinez votre conduite, ce que vous avez été dans vos paroles, vos actions, vos pensées. (..)

 Tous ne sauraient suivre les mêmes exercices : l’un convient mieux à celui-ci, l’autre à celui-là.

On aime même à les diversifier selon les temps.

 Deux choses aident surtout à opérer un grand amendement : s’arracher avec violence à ce que la nature dégradée convoite, et travailler ardemment à acquérir la vertu dont on a le plus grand besoin. Attachez-vous aussi particulièrement à éviter et à vaincre les défauts qui vous déplaisent le plus dans les autres.

 (Imitation de Jésus-Christ Livre I chapitre XIX)

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