Paroles du Bouddha – D’ou vient la douleur ?
D’ou vient la douleur ?
– Est-ce moi seul qui cause la souffrance Bouddha excellent demanda Kassapa.
– Non Kassapa.
– Alors, est-ce quelqu’un d’autre ?
– Non, Kassapa.
– Alors moi et quelqu’un d’autre ensemble ?
– Non, Kassapa
– Il n’y aurait donc pas de souffrance ?
– Non, Kassapa, ce n’est pas qu’il n’y ait pas de souffrance, car il y a de la souffrance.
– Bien, alors peut-être ne la connaissez-vous pas et ne la voyez-vous pas, seigneur Bouddha ?
– Ce n’est pas que je connaisse pas la souffrance ou ne la voie pas. je la connais bien et la vois.
– Mais à toutes mes questions, Bouddha excellent, vous avez répondu non — et pourtant vous dites que vous connaissez la souffrance et que vous la voyez. S’il vous plait, expliquez-moi cela.
– Kassapa, il y a deux vues erronées.
L’une dit que l’acte et toute la souffrance résultante que l’on s’attire n’a pas d’autre auteur que soi-même et qu’il en est ainsi depuis le commencement des temps.
L’autre dit que ce sont les actes d’autres personnes qui sont cause de notre propre souffrance.
Il faut éviter l’une et l’autre de ces vues, Kassapa.
Ici, nous enseignons autrement. Tous les actes, que ce soient les nôtres ou ceux d’un autre, sont conditionnés par l’ignorance et elle est à l’origine de toute cette masse de souffrance. En mettant fin à l’ignorance en nous-mêmes et, par l’intermédiaire de nous, dans les autres, la sagesse vient à l’être et la souffrance cesse.
Samyutta Nikaya l
( Le Bouddha parle Anne Bancroft Kunchab editions)
« Il faut comprendre que tout homme et toute femme qui habitent un corps fragile, à la merci des menaces qui les guettent de toutes parts, et qui n’ont pas un but spirituel pour donner sens à leur existence ne peuvent que rester des êtres tragiquement incomplets.
Ils demeurent enterrés dans le monde obscur que, dans leur ignorance, ils ont créé pour eux-mêmes, en conséquence de quoi, leurs potentialités supérieures resteront à l’état latent. Le Bouddha parle de cette ignorance spirituelle dans laquelle les êtres non illuminés sont engloutis en ces termes :
« Les mauvaises actions nous souillent dans ce monde et dans l’autre. Mais il est une souillure pire que toutes les autres, l’ignorance est la pire des souillures. » (Dhammapada, 242-243) «
Laisser un commentaire