La réincarnation : En Ecosse, un enfant se souvient de sa vie antérieure ( Vidéo)

Les ouvrages de Stevenson sur le sujet sont une base essentielle. Ian Stevenson a recoupé avec toute la rigueur d’un scientifique les souvenirs d’enfants se souvenant de vies antérieures. Il a pu même assister à des retrouvailles d’un enfant avec sa famille d’une vie passée. Cela n’est pas un écrit si ancien soit-il, ni des spéculations. Ce qui est intéressant, c’est qu’après avoir passé toute sa vie à collecter des données, il dit : nous ne savons pas grand chose sur ce phénomène, il existe c’est certain des souvenirs qui s’inscrivent sur un support non charnel pour qu’un enfant puisse affirmer, je m’appelais untel, je faisais telle chose, j’étais marié, etc.. etc.. avec des détails d’une précision qui ne s’invente pas.
Ce matériel recueilli avec soin pendant des décennies doit être pris en considération dans toute discussion sur ce sujet.
Ce qui est très interpellant dans les cas étudiés par Stevenson, c’est leur faible nombre par rapport à l’humanité en général. Très peu d’enfants se souviennent. Cependant, parmi ceux qui se souviennent, il y a un pourcentage élevé de morts jeunes dans des conditions traumatiques. Comme si la soudaineté de la mort imprimait quelque chose dans le continuum psychique.

La question qui demeure est pourquoi nous ne nous rappelons pas de ces vies si elles ont existé ?
Les Grecs qui croyaient en la réincarnation (voir Platon) disaient que le défunt buvait l’eau du fleuve de l’oubli.

Nous savons bien pourtant que certaines personnes naissent avec des aptitudes tout à fait extraordinaires, on peut dire cela de tous les grands musiciens, Mozart bien sûr, mais aussi Beethoven et tous les grand(e )s mystiques.

Qu’est-ce qui se réincarne ? pourquoi, pourquoi est-ce que la plupart oublient tout ? est-ce qu’il y a une limite à la réincarnation ? Comment concilier l’augmentation de la population avec ces faits ?

Je pose plus de questions que je n’ai de réponses.

Pour la question du souvenir, on peut constater qu’on a du mal à se souvenir de ce qu’on a fait la semaine dernière à la même heure, le mois ou l’année dernière à la même heure, alors une vie avant ?

Qu’est-ce qui se réincarne ? un agrégat psychique ? cela renvoie à la question cruciale : qu’est-ce que le moi ?
Est-ce que je suis identique à ce que j’étais hier ? il y a dix ans ? comment serai-je à la fin de ma vie ? Il y a quelque chose en moi qui dit « moi » mais derrière cette conscience de « moi » qu’est-ce qu’il y a ?
Une accumulation de perceptions, d’impressions, une mémoire de tous les apprentissages,une réponse apprise à un nom, un conditionnement vis à vis du monde extérieur, c’est tout cela que je nomme « moi ».

Quand je vais mourir, que restera-t-il de ce moi ? sans le corps, il reste apparemment quelque chose qui se souvient parfois un peu, et la plupart du temps qui ne se souvient de rien.

Peut-être que l’intensité des souvenirs est lié à l’intensité de l’être de son vivant ? si on est concentré de façon constante sur quelque chose qui est essentiel pour nous, alors dans une autre vie, on va s’en souvenir. Si au contraire, on est constamment emporté par le mouvement du temps dans un changement perpétuel de pensées, d’intérêts, rien ne va se fixer et on ne se rappellera de rien.
Sauf si, comme pour les cas de Stevenson, un traumatisme fixe un souvenir. Il faut remarquer à ce sujet que les souvenirs des enfants de Stevenson sont toujours partiels et liés à ce qui tenait le plus à coeur à la personne avant son décès.

Michele MICHAEL

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